Tennis de Rêve

Tsonga : «Au top à Belgrade» Après sa victoire contre Gilles Simon, Jo-Wilfried Tsonga se montrait satisfait de l'évolution de sa forme et il est convaincu d'être prêt pour la finale de Coupe Davis. Bien lancé à Montpellier où il est qualifié en demi-finale, Jo-Wilfried Tsonga regarde déjà vers Belgrade où se tiendra la finale de la Coupe Davis.(EQ) Bien lancé à Montpellier où il est qualifié en demi-finale, Jo-Wilfried Tsonga regarde déjà vers Belgrade où se tiendra la finale de la Coupe Davis.(EQ) « Jo-Wilfried Tsonga, comment analysez-vous votre match ? J'ai fait un super match. Même si j'avais perdu, j'aurais été content de moi car je joue mieux, j'ai des phases de jeu qui commencent à se mettre en place. Je sers mieux et plus fort, je suis plus agressif. Par exemple, j'ai pu jouer mon coup droit dans la foulée ce que je n'arrivais pas à faire ces derniers temps. C'est beaucoup mieux. Vous avez mis beaucoup plus d'intensité physique. Depuis Moscou, j'ai bossé. Mon entraîneur physique est venu ici pour qu'on travaille. Je suis content parce que cela avance et que je reviens vers mon meilleur niveau. Battre Gilles sur cette surface, ce n'est pas facile. Il colle à la balle tout le temps, il ne donne pas de rythme. Il faut vraiment être très agressif. Quand on connaît ses qualités de contreur, je ne pouvais pas partir de trop loin. Sur une balle molle, il faut vraiment s'engager, mais on s'expose toujours soit à un contre, soit à une faute. Il faut donner beaucoup d'énergie dans cette balle. «Aujourd'hui, je ne suis pas encore au top pour battre Djokovic, il me manque encore deux ou trois semaines dans les jambes.» Après ce genre de match, êtes-vous convaincu d'être à 100% pour la finale de Coupe Davis ? Franchement, oui (sourires). Je suis convaincu d'être au top là-bas. J'aurai des matches dans les jambes, on aura eu le temps de se reposer, de s'entraîner. Si je suis pris dans l'équipe, je pense que je serai prêt. Maintenant, vous cherchez juste la confiance. Je cherche les victoires et la confiance. C'est clair que je ne vais aller chercher Djokovic en ayant seulement battu Frederico Gil. C'est plutôt en battant des gars comme Gilles ou Gaël et en gagnant des tournois qu'on se dit qu'on est capable. Je suis sûr d'en être capable, mais le faire, c'est autre chose. Quand on a déjà couru le 100 m en moins de dix secondes, on se dit qu'on est capable de le faire sur la course suivante. Mais est-ce qu'on va le faire ce jour-là ? Contre des joueurs comme Djoko, il faut jouer le match « parfait », il n'y a pas le choix. Il faut tous les paramètres. Aujourd'hui, je ne suis pas encore au top pour battre un tel joueur, il me manque encore deux ou trois semaines dans les jambes.»