Tennis de Rêve

Tennis de  Rêve

la carriere de FORGET

Ne pas chercher le spectaculaire

«Je me souviens de mon entraîneur à l'INSEP, Jean-Claude Massias. J'avais un jeu un peu "champagne" sans vouloir me jeter des fleurs. J'étais parfois incapable dans les moments importants de garder la balle dans le court chez les jeunes. Jean-Claude me faisait répéter des gammes en revers pendant des heures et des heures pour ne pas que je fasse des fautes. Il me répétait : "Arrête de faire des fautes". Il avait beaucoup insisté sur le fait de ne pas chercher le point spectaculaire et d'avoir un fond de jeu solide.»

La rigueur

«Quand je suis passé professionnel, Georges Deniau m'a donné les bases du jeu, de l'entraînement et de la rigueur dans le travail. Jusque-là, je ne les maîtrisais pas totalement. Georges m'a appris la rigueur. J'avais besoin de ça à ce moment-là de ma carrière (18 à 21 ans).»

Les mots de Lambert

«Alain Lambert me donnait une grande confiance en moi avec ses mots. Je me posais beaucoup de questions sur ma valeur, sur ma capacité à répondre à tel ou tel défi. Alain dégageait une telle confiance et sérénité sur mon jeu que je me disais qu'il avait peut-être raison. C'était son discours au quotidien qui me plaisait. Il prenait plein de notes et me transférait plein de petits conseils. Quand il me disait que tout allait bien, je me disais que cela devait être le cas.»

Maître de son destin

«Yannick (Noah) était un grand frère. Il me disait d'aller prendre les choses et de ne pas attendre qu'elles viennent. C'était trop bête de perdre du temps. Il était maître de son destin, provoquait les choses et décidait en bien ou mal. Moi, j'attendais que les choses se fassent avec le temps et avec l'expérience. C'était une prise de conscience. Il était tellement hors normes pour nous qui étions plus jeunes qu'on avait du mal à s'identifier. Il était complètement maso dans l'entraînement. Il allait au-delà des limites et il trouvait sa force dans le travail. Quand il sentait qu'il était capable d'ingurgiter de telles doses de travail, il savait qu'il était prêt. Il a influencé une génération d'entraîneurs dans ce mode de fonctionnement, car il était demandeur. C'était un monstre d'entraînement. Comme il était toujours présent à me répéter ce genre de discours, j'ai connu ce déclic. J'ai beaucoup discuté avec lui et cela a joué un rôle dans ma progression. Cela m'a fait du bien de marcher dans cette voie-là.»



01/01/2011
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