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Federer : «Un de mes meilleurs matches»

Détendu et souriant comme toute la quinzaine, Roger Federer a plaisanté et analysé «un des meilleurs matches de sa carrière», remporté contre Andy Murray. Le Suisse se réjouit de vivre ce 16e titre du Grand Chelem avec ses filles.
Roger Federer lève les bras à l'issue de sa victoire, dimanche, en finale de l'Open d'Australie face à Andy Murray (6-3, 6-4, 7-6[11]). (EQ)
Roger Federer lève les bras à l'issue de sa victoire, dimanche, en finale de l'Open d'Australie face à Andy Murray (6-3, 6-4, 7-6[11]).

«Roger Federer, comment jugez-vous votre performance ?
Je suis bien sûr très content de ma performance sur les deux semaines. Sur la finale, j'ai disputé un des meilleurs matches de ma carrière. Je ne sais pas si c'est le meilleur parce que chaque adversaire est différent et chaque tactique est différente. Mais aujourd'hui (dimanche), j'ai affronté un joueur qui possède toutes les armes pour gagner les grands tournois et pour battre les meilleurs. Jouer du début jusqu'à la fin à un niveau si élevé, c'est quand même très spécial.

Avez-vous eu le sentiment de contrôler le match ?
C'était très serré. C'est un des meilleurs relanceurs du circuit, peut-être le meilleur. S'il sert bien, il est très difficile à breaker car il ne commet quasiment pas d'erreur du fond de court. Il faut vraiment pousser, faire le jeu, il contre hyper bien et il peut aussi jouer de manière agressive. Cela rend les choses assez compliquées. Il faut être très serein et croire en sa tactique et en son jeu. J'ai senti rapidement que ce serait un match super difficile parce que c'était très intense physiquement et mentalement. J'ai rarement joué un match aussi physique.

«Jouer du début jusqu'à la fin à un niveau si élevé, c'est quand même très spécial. J'ai rarement joué un match aussi physique.»

Comment avez-vous vécu le tie-break ?
Je joue rarement ce genre de tie-break, peut-être à l'entraînement parce qu'on fait souvent des tie-breaks. Mais cela se termine rarement à 13-11. Mon record est de 20-18 contre Safin à Houston. Cela m'a fait penser à ce tie-break. Terminer un match sur un long tie-break, c'est très stressant car on peut se retrouver à vingt-quatre points de la victoire ou à un point. Je suis donc allé chercher les points, j'ai pris des risques à la fin, c'est phénoménal.

En quoi ce 16e titre du Grand Chelem est-il particulier ?

C'est mon premier Grand Chelem comme papa. Quand je suis parti pour le match, je leur ai dit : "ah c'est une bonne journée, vous avez dit bonne chance, j'ai bien compris" (rires). Elles ont fait du bruit, je me suis dit c'est peut-être ça (rires). Cela m'a donné envie de bien faire. C'était émouvant de partir comme ça. Je suis heureux d'avoir pu tout gérer avec le tournoi, le stress, les médias, les matches, les entraînements. Cela fait très plaisir de commencer une saison de cette manière car je me suis entraîné comme un fou en septembre et en décembre. C'est vraiment super de voir que cela paie.

À Roland-Garros, vous aviez gardé la Coupe toute la nuit. Allez-vous aussi conserver le trophée cette nuit ?
Il est présent le monsieur (Ndlr : un monsieur en gants blancs surveille la Coupe en salle de presse). Il ne sait pas encore qu'il ne va pas la garder (rires). Il ne me comprend pas, c'est parfait (rires). Il peut me donner les gants. Je n'ai pas ce trophée en taille réelle, je vais leur demander une copie. Ce serait sympa de garder le trophée pour la soirée. »



01/02/2010
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