Tennis de Rêve

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Une enquête menée par le magazine spécialisé américain Runner's World révèle que 43 % des femmes se disent victimes de harcèlement durant leurs séances de footing !

Une enquête menée par le magazine spécialisé américain Runner's World révèle que 43 % des femmes se disent victimes de harcèlement durant leurs séances de footing !

Tous sports - Running - Une femme en plein footing.

Une femme en plein footing.

« Et si on la violait celle-là ! »

Cet été, aux États-Unis, trois jeunes joggeuses ont été tuées en l'espace de neuf jours, et ce, en pleine journée ! Des tragédies que nous avons, hélas, également connu en France. Suite à ça, le magazine Runner's World a mené une enquête auprès de la communauté des runners entre les mois de septembre et octobre 2016, afin d'étudier le quotidien des pratiquantes de course à pied. Et, force est de constater que les résultats sont assez alarmants. En effet, 43 % d'entre elles affirment avoir déjà été victimes de

harcèlement lors de leur jogging.

 

Cette enquête fait état de nombreux exemples d'agressions verbales à caractère sexuel rapportées par les runneuses : « Mon chien aussi aime courir après les jolies filles », « Canons, tes seins », « Tu sais ce qui est mieux que le sport ? Le cul, le cul, le cul », « Mate-moi cette paire de seins qui rebondit », « Waow, tu as le cul bien moulé dans ton legging ! », « Et si on la violait celle-là ». Autant d'exemples qui prouvent bien que le harcèlement ordinaire est encore bien présent de nos jours. Pire, 30 % disent avoir déjà été suivies durant leur entraînement, tandis que 18 % déclarent même avoir reçu des propositions de rapports

sexuels !

 

Contraintes de changer leurs habitudes d'entraînement

Ainsi, nombreuses sont celles qui ont décidé d'adapter leur pratique : « J'essaie de changer d'itinéraire pour que personne ne puisse mémoriser où et quand je cours », explique une des sondées à Runner's World. D'autres choisissent de faire plus attention à leurs tenues, à ne plus courir seules ou la nuit... Mais 27 % des femmes interrogées ont tout simplement été plus radicales en arrêtant la course à pied pour aller s'inscrire dans une salle de sport afin de moins s'exposer

au harcèlement. Elles expliquent s'y sentir plus en sécurité.

 

 

 

Cette étude a été réalisée en ligne par Runner's World auprès de 4 670 pratiquants (2 533 femmes et 2 137 hommes) suite aux très nombreuses réactions et commentaires sur les réseaux sociaux d'un article publié dans le magazine et intitulé « Le problème n'est pas le fait que les femmes courent seules ». Le hashtag #HarassedMidrun a également été créé pour permettre aux femmes de continuer de témoigner sur le harcèlement pendant le jogging.

 



14/12/2016
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