Tennis de Rêve

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le choc des idoles

Tennis - Wimbledon

Le choc des idoles

L'idole des jeunes, Rafael Nadal, affronte l'idole des Britanniques, Andy Murray, en demi-finales. Cette 11e confrontation peut tourner autour de la tête de l'Ecossais et des genoux de l'Espagnol.
Rafael Nadal mène 7-3 dans ses confrontations avec Andy Murray, mais l'Ecossais reste sur une victoire.(EQ)
Rafael Nadal mène 7-3 dans ses confrontations avec Andy Murray, mais l'Ecossais reste sur une victoire.(EQ)

Comme les cigales dans le midi, les tabloïds anglais se déchaînent l'été quand le gazon apparaît. Ils sifflent, ils persiflent et Andy Murray joue. Pendant quinze jours, le Britannique peut employer une tactique payante : les boules Quiès et les oeillères... Avant d'affronter Rafael Nadal en demi-finale, la Murray-mania bat son plein et ce choc des idoles pourrait tourner autour de la tête de l'Ecossais et des genoux de l'Espagnol. Les fans britanniques de tennis attendent depuis trois générations le successeur de Fred Perry. Depuis 1936, ils se demandent si c'est la bonne année. «Je suis à six sets du titre, mais je dois battre le numéro 1 mondial pour atteindre la finale», tempère le 4e mondial sosu haute pression tous les ans à Londres.

Alors le grand-père, le père, le fils voire le petit-fils scrutent le Andy avec un microscope ultra-puissant pour sa 11e confrontation avec le Rafa (7-3 pour le n°1). Et ils ont tous la solution pour battre Rafael Nadal. The Guardian donne cinq conseils à son protégé pour vaincre l'Espagnol : «être agressif, bien servir, agresser Nadal sur sa deuxième balle, ne pas avoir peur d'attaquer Nadal sur son coup droit et user Nadal». T'as bien compris, Andy ? Que des points gagnants, Andy, et c'est dans la poche. Plus sérieusement, cette agressivité demeure une des clés de cette demi-finale.

Les genoux de Rafa, la tête d'Andy

A de multiples reprises, l'Ecossais a déçu par excès d'attentisme. Excellent défenseur, il a tendance à oublier d'attaquer et à subir. L'an dernier, Andy Roddick lui a soufflé la place par manque d'audace. Cette année, il apparaît très solide et son match contre Rafael Nadal en quart de finale de l'Open d'Australie peut lui donner des idées. Au-delà de l'abandon à (6-3, 7-6 [2], 3-0) du Majorquin, il faut se souvenir de l'intensité de la rencontre. Jamais Andy Murray ne s'est montré aussi inventif et offensif avec des service-volée et une qualité de premières balles impressionnante.

Pour déstabiliser le numéro 1 mondial et appliquer une stratégie plus agressive, son service s'avère capital. Mais la réciproque est vraie à une différence près. Rafael Nadal qui reste sur douze victoires d'affilée à Wimbledon, n'a jamais manqué d'audace. Il a toujours osé et l'effet de son lift se régale des jours qui passent sur le gazon londonien. Plus l'herbe disparaît, plus le danger apparaît pour ses adversaires. «Il y a beaucoup de terre sur la ligne de fond, explique en souriant le vainqueur de l'édition 2008. Tu peux bien bouger. Les conditions sont parfaites.» Si les conditions sont parfaites, cette perfection s'applique-t-elle à son corps ? Il le dit. Depuis deux matches, il le montre. Mais ce n'est pas encore une preuve. - S.D.



02/07/2010
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