Tennis de Rêve

Tennis de  Rêve

la préparation mentale ,une clé pour la performance

La préparation mentale, une clé pour la performance

L'entraînement mental peut apporter bien plus qu'on ne le croit à la performance physique. Pour le sportif professionnel comme amateur. Eclairage.

« Le stress crée des tensions musculaires et est très énergivore, il y a donc là un enjeu sur la santé et le bien-être du sportif »

Le rôle de la préparation mentale, c'est apprendre à gérer ses émotions, son stress, mais aussi à améliorer sa concentration, sa confiance en soi et sa relaxation afin d'être capable de répondre sereinement à n'importe quelle situation (positive ou négative) qui se présentera.

 

La préparation mentale s'articule autour de 3 axes : pensée, émotion et performance. « Les trois sont liés, ils interagissent ensemble. Selon les pensées ou le type d'étre. motions que j'ai, cela joue sur ma performance. » Par exemple, un footballeur qui rate sa première prise de balle et sa première passe dès le début du match, peut avoir certaines pensées, certaines émotions négatives qui vont influencer la suite de ses performances durant toute la rencontre

« Alors que, s'il sait se reconcentrer, se remobiliser tout de suite sur des pensées positives et plus dynamisantes, il aura davantage de chances d'influencer ses performances dans la bonne direction pour la suite du match. »

Le coach mental a donc un travail d'écoute. Mais pas uniquement. Il donne aussi des outils et des techniques de visualisation, de respiration, de contrôle des pensées... « Parfois, ça peut être simplement de l'écoute et ça fait beaucoup de bien, surtout pour les sportifs pros. Pour les sportifs amateurs, on va plus leur apporter des outils, notamment sur l'imagerie. » L'imagerie, c'est bien comprendre la puissance de l'imagination, de l'imaginaire. « Le cerveau (la partie émotionnelle du cerveau) ne fait pas toujours la différence entre ce qu'on imagine et ce qui se passe réellement. »

Raphaël Homat donne l'exemple d'un étudiant qui se répète dans sa tête qu'il va bafouiller lors de son oral, que ça va mal se passer. Inconsciemment, et en partie consciemment, il va mettre en place des comportements, des éléments qui vont venir confirmer ce qu'il pense de lui-même. L'imagerie est donc un élément déterminant dans l'attitude, dans le comportement que l'on aura au moment de réaliser une performance. « On est dans une société occidentale où l'on met beaucoup en avant la volonté (si tu veux, tu peux), mais on oublie que face à l'imagination, la volonté est moindre, ajoute-t-il. Autrement dit, si je joue en 4e division et que je veux jouer en 1re mais que j'imagine que ça ne sera pas possible pour telle ou telle raison, l'imagination est plus forte que la volonté. C'est pourquoi c'est aussi très important de travailler sur ces éléments. » Le professionnel nous explique d'ailleurs qu'il a obtenu de très bons résultats avec certains sportifs avec lesquels il a principalement travaillé sur l'imaginaire : « est-ce que je peux imaginer que la situation se déroule différemment ? Plutôt que de me centrer uniquement sur les éléments qui ne fonctionnent pas bien, est-ce que je peux me centrer sur d'autres éléments, d'autres canaux sensoriels ? »

Un exemple : l'endurance

En marathon, triathlon, etc., il n'est pas "obligatoire" de se focaliser en permanence sur ses sensations physiques. A la place, on peut attirer son attention sur ce que l'on voit, ce que l'on entend, pour que le cerveau s'évade de l'effort et des douleurs physiques.



14/12/2016
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