Tennis de Rêve

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doha : tsonga en 1/2 contre roger

Tsonga sur la bonne voie

Malgré quelques hauts et bas, Jo-Wilfried Tsonga récolte une victoire (7-6, 7-6) contre Guillermo Garcia-Lopez et une place en demi-finale.
Après avoir sauvé deux balles de deuxième set, Jo-Wilfried Tsonga se qualifie pour les demies aux dépens de Guillermo Garcia-Lopez.(REUT)
Après avoir sauvé deux balles de deuxième set, Jo-Wilfried Tsonga se qualifie pour les demies aux dépens de Guillermo Garcia-Lopez.(REUT)

Verre à moitié plein ou verre à moitié vide ? Ce n'est pas une question de digestion de fin des agapes ! C'est l'interrogation de tous les joueurs lors de ce premier tournoi de la saison. Et Jo-Wilfried Tsonga (n°3) n'échappe pas à la règle après sa victoire (7-6 [4], 7-6 [9] en 1h51') contre Guillermo Garcia-Lopez (n°7) pour décrocher une place en demi-finale contre Roger Federer, tombeur (6-2, 6-2) de Viktor Troïcki.

Si le Français regarde le verre à moitié plein, il peut savourer son troisième succès d'affilée et son corollaire, la confiance accumulée en début de saison. Il peut se réjouir de battre un Espagnol, toujours très dangereux à l'instar de son titre à Bangkok avec une victoire épique contre Rafael Nadal en fin d'année dernière. Il peut apprécier d'avoir surmonté sa frustration d'avoir raté son jeu de service à 5-3 au premier set ou d'avoir laissé revenir son adversaire à 7-6, 4-2, et d'avoir enchaîné cinq points d'affilée pour empocher le premier tie-break (2-4 à 7-4). Il peut surtout déguster ses deux aces sur les deux balles de deuxième set de son adversaire à 7 points à 6 et 9 points à 8 ou son 100% de réussite sur les balles de break.

Si le Manceau regarde le verre à moitié vide, il peut cocher quelques réglages à effectuer. Ses deux grandes armes, le service et le coup droit, jouent au yo-yo. Sa première balle le trahit à la fin du premier set et son coup droit connaît de nombreux hoquets avec quinze fautes directes lors de la première manche (43 fautes directes au total pour 41 points gagnants). Au-delà de ces réglages bien légitimes, son physique laisse planer quelques interrogations. Sur un revers à 1-0 au tie-break, il grimace et se touche le bas du dos. Mais cela ressemble à une simple alerte. Jo-Wilfried Tsonga dépasse les 200 km/h au service et s'engage dans ses frappes. Qu'il regarde le verre à moitié plein ou à moitié vide, seule la victoire compte. -



06/01/2011
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